Les rumeurs vont bon train sur le net. La plus récente: des faux taximen auraient violé des passantes dans le bois de la Cambre. Mais, méfiance! Cette information est aussi alarmante que fausse. Il s'agit en fait d'un hoax, une fausse rumeur qui se propage rapidement à l'aide des réseaux sociaux...
« !!! AVIS AUX FILLES!!!! Attention! Des faux taxis circulent sur Bruxelles!! Les vrais ont les bandes jaunes sur les côtés de la voiture et la plaque commence par 1-TX. Triste réalité, 5 viols la semaine dernière au bois de la cambre par ces "taxis"!!!! SVP, SOYEZ VIGILANTES!!!! Partagez un maximum, il en va de votre sécurité à toutes ». Vous êtes peut-être déjà tombé sur ces quelques lignes qui circulent sur Facebook. Ce message qui sème la panique n’a en réalité aucun fondement, même si des faux-taxis ont effectivement été interpellés à Bruxelles il y a maintenant quelques mois. Christian De Coninck, porte-parole de la police, joint par la rédaction de RTL info, confirme: « Il s’agit d’une légende urbaine. C’est absolument faux ». Même déclaration de la police d’Ixelles: « Nous n’avons jamais entendu parler de ces agresseurs faux chauffeurs de taxis ! ».
Les hoax, ces fausses rumeurs qui se propagent à la vitesse d'un click...
Il faut donc se méfier des rumeurs propagées par les réseaux sociaux et non relayées par la presse. Certains sites répertorient ce genre de fausses rumeurs, communément appelées des « hoax ». Sur Facebook, par exemple, de nombreuses pages sont destinées à distinguer l'info de l'intox, comme par exemple "Hoax Or Fact" ou encore les sites tels Hoaxbuster.com, qui, avec son slogan "Ne croyez pas tout ce qu'on vous dit!", incite l'internaute à se méfier des rumeurs qui se répandent sur le net. Le phénomène a pris tant d'ampleur ces dernières années que le Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme entreprend également de lister tous les hoax à caractère raciste comme le fameux mail répandu telle une traînée de poudre qui affirmait qu'une piscine de la banlieue gantoise réservait des heures aux femmes musulmanes uniquement. Cette rumeur avait causé la colère des riverains qui y avaient cru, avant que ces derniers apprennent qu'il s'agissait d'un hoax.