L'organisation d'un Grand Prix de Formule 1 en Belgique après 2012 n'est pas uniquement dépendante de la viabilité financière de l'événement.

L'épreuve de Spa-Francorchamps pourrait également souffrir de la concurrence d'autres pays qui sont de plus en plus nombreux à proposer à la Fédération internationale de l'automobile (FIA) d'accueillir un Grand Prix, ont indiqué mercredi les organisateurs du Grand Prix de Belgique.

L'accord Concorde actuel conclu entre la FIA et l'Association des écuries court jusqu'au 31 décembre 2012. Si dix-neuf GP figuraient au calendrier 2010, le gestionnaire des droits commerciaux de la Formule 1, Bernie Ecclestone, souhaiterait fixer, dès 2013, un calendrier comprenant 25 dates. Les équipes de Formule 1 ont, elles, déjà fait savoir qu'elles ne voulaient pas d'un championnat comptant plus de 20 circuits.

La Corée du Sud, l'Inde (2011), les Etats-Unis (Austin au Texas, 2012) et la Russie (Sotchi, le long de la mer Noire) devraient figurer au calendrier dès les prochains années. Enfin, Marrakech s'apprêterait également à offrir un Grand Prix de Formule 1 au Royaume du Maroc.

"Les candidats ne manquent pas. La France, qui n'accueille actuellement pas de Grand Prix, est aussi au portillon", explique André Maes, directeur de la société Spa Grand Prix. "La Belgique devra donc être vigilante et renouveler sa demande avant 2012", ajoute-t-il.
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