Environ 80.000 militants syndicaux défilainet vendredi matin dans les rues de Bruxelles pour dénoncer les mesures d'austérité du futur gouvernement, d'après les premières estimations des syndicats. La police ne possède pas encore de chiffres exacts, mais évalue la fréquentation de la manifestation à 52.000 personnes.
La tête du cortège, qui a quitté vers 10H30 la Gare du Nord, a rejoint vers midi la Gare du Midi, lieu de la dislocation. Vers 12H30, des milliers de militants syndicaux se trouvaient encore à mi-chemin, place de Brouckère.
A 13H30, une délégation syndicale se rendra chez le formateur Elio Di Rupo. Les syndicats espèrent entendre le formateur déclarer qu'il existe une marge (de négociation) quant aux mesures d'austérité, a indiqué Luc Cortebeeck (CSC-ACV). Les syndicats attendent la tenue de cette réunion avant de se prononcer sur d'autres actions à venir.
Le cortège de militants syndicaux avait démarré vendredi vers 10h30 de la gare du Nord, alors que des dizaines de milliers de militants débarquaient encore vers 10H45.
Une foule qui fait grand bruit
Une marée humaine rouge, verte et bleue, composée de milliers de militants syndicaux de la FGTB, CSC et CGSLB, avait quitté vendredi vers 10h30 la gare du Nord de Bruxelles, après le discours des leaders syndicaux Rudy De Leeuw (FGTB), Luc Cortebeek (CSC), Anne Demelenne (FGTB), Claude Rolin (CSC) et Jan Vercamst (CGSLB). Cette manifestation nationale était organisée pour dénoncer les mesures d'austérité du futur gouvernement.
Le cortège avait pour but de rejoindre la gare du Midi en passant par le boulevard Jacqmain, la place De Brouckère, les boulevards Anspach et Lemonnier. La manifestation se déroule de manière très bruyante, de nombreux pétards sont lancés. Mais aucun incident n'a jusqu'ici été relevé.
Parmi les manifestants, figurent de nombreux membres des syndicats métallurgistes mais également des travailleurs d'entreprises comme InBev, ArcelorMittal et TNT. Les services publics sont également bien représentés.
A quoi cela va mener ? Sans doute à rien mais si nous ne bougons pas nous classe moyenne nous allons tout droit dans la pauvreté !