Le secrétaire d'Etat à la Mobilité, Etienne Schouppe, a annoncé lundi après-midi qu'une procédure provisoire allait être mise en place pour le contrôle technique des Fiat 500, indique le groupe PS de la Chambre.
M. Schouppe répondait ainsi une question Philippe Blanchart (PS). A l'heure actuelle, et après plus de 6 mois de collaboration avec le groupe Fiat à Turin, ni les ingénieurs italiens, ni ceux du SPF mobilité ne peuvent expliquer pourquoi 1 Fiat 500 sur 2 ne parvient pas à passer le test d'adhérence.
Le secrétaire d'Etat a expliqué que, jusqu'à mi-avril, une procédure provisoire consistant à "jouer" sur la pression des pneus et sur la charge du véhicule au niveau de l'essieu arrière sera mise en place. Pendant cette période transitoire, on réfléchira à la pertinence d'adapter éventuellement le test comme on l'a fait pour les véhicules légers. Malgré sa petite taille, la Fiat ne rentre pas dans cette catégorie.
Ces mesures n'exonèrent pas le constructeur italien de continuer ses recherches pour répondre lui aussi aux critères du contrôle technique. Si le problème technique venait de la Fiat, il faudrait revoir la voiture, tout comme Mercedes l'avait fait pour la classe A, a encore indiqué le secrétaire d'Etat.
Pour Philippe Blanchart, cette solution ne peut être que transitoire. Il faut, pour la sécurité non seulement des propriétaires de Fiat 500 mais surtout de tous les usagers de la route, avoir la certitude que ce type de véhicule est fiable, a-t-il souligné.