Le futur système européen de localisation par satellite Galileo proposera ses premiers services (par exemple de recherche et de sauvetage) début 2014, a annoncé jeudi la Commission européenne, à l'occasion de l'attribution de trois marchés à l'industrie spatiale.
Bruxelles précise que le service commercial, destiné au grand public et qui doit concurrencer le "GPS américain", sera "à l'essai" à partir de 2014.
La Commission européenne a attribué jeudi un marché de 14 satellites au groupe allemand OHB System AG pour 566 millions d'euros, qui va constituer une partie du système.
Les satellites restants seront acquis dans le cadre de commandes ultérieures, passées chaque fois auprès de OHB ou de son concurrent allemand Astrium (groupe européen EADS) "en fonction de l'offre la plus avantageuse", précise la Commission.
Cette double source d'approvisionnement permettra notamment de "réduire les risques au niveau des délais de livraison".
Galileo doit se composer au maximum de 30 satellites (plus 2 de rechange) placés en orbite dite moyenne, à quelque 20.000 km d'altitude.
Le marché passé avec Arianespace porte sur le lancement de cinq lanceurs russes Soyouz, emportant chacun deux satellites, à partir de la base de Kourou (Guyane française). Le premier lancement est prévu en octobre 2012 et sera suivi de quatre à cinq lancements par an. La valeur du marché s'élève à 397 millions d'euros.
Ce marché comporte aussi des options pour d'autres lancements: deux Soyouz supplémentaires (emportant chacun deux satellites) et un Ariane 5 (emportant 5 cinq satellites).
L'italien ThalesAleniaSpace a obtenu un marché de services industriels nécessaires à l'Agence spatiale européenne pour assurer la cohérence de l'ensemble du système, d'une valeur de 85 millions d'euros.
Lun 11 Jan - 17:11
